Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

Mobivia est un groupe familial français, né en 1970 avec la création d’un premier centre Norauto près de Lille, et devenu en 55 ans le leader européen de l’entretien/ réparation automobile multimarque avec des enseignes telles que Norauto, Midas, Carter Cash, ou encore ATU. Notre mission est de contribuer à une mobilité plus accessible, plus soutenable et plus sûre, aux côtés des 50 millions d’automobilistes européens qui nous font confiance. En tant que directrice des Affaires publiques et du développement durable, j’ai pour mission d’accompagner la transformation du groupe Mobivia sur la voie d’une performance économique, sociale et environnementale la plus soutenable et durable possible, au service de sa raison d’être, « opening sustainable mobility to all ».

La « durabilité », qu’est-ce que cela signifie pour vous personnellement et dans votre
parcours professionnel ?

La durabilité dans mon parcours professionnel, c’est d’avoir eu la chance de pouvoir initier une dynamique développement durable chez Norauto il y a plus de 35 ans sous l’impulsion d’Eric Derville, fondateur de Norauto. C’est aussi la chance de la porter, de l’incarner, et de contribuer à son déploiement encore aujourd’hui au sein du Groupe Mobivia, au service de la transformation et de la performance durable de nos entreprises.

Quels sont vos enjeux majeurs actuels sur ces sujets ?

Nous avons structuré notre stratégie développement durable autour de 2 ambitions majeures : Une première ambition relative à la décarbonation (décarbonation de nos activités et contribution à la décarbonation de la mobilité), une seconde ambition axée sur la transformation de notre offre produits et services au bénéfice d’une offre optimisée en carbone et en consommation de ressources, contributive aux enjeux de mobilité durable. Notre engagement en faveur de l’économie circulaire, de la réparabilité et du réemploi des produits est au cœur de ces deux ambitions.

Le cadre réglementaire sur la durabilité des produits est-il suffisant selon vous ?

La loi AGEC a permis un certain nombre d’avancées significatives en matière de durabilité et d’économie circulaire tout particulièrement. Pour autant, il faut aller beaucoup plus loin afin de garantir la réparabilité des produits mis sur le marché, ou encore en soutien aux filières de réparation, de ré-emploi, de reconditionnement et remanufacturing.

Ce sera quoi une économie durable en 2050 ?

Ce sera une économie totalement dé carbonée, sobre en consommation de ressources et matériaux, basée sur un fonctionnement en boucles fermées ou sur des modèles d’écologie industrielle, et sur une économie servicielle créatrice d’emplois.

Qu’est-ce qui vous a incité à rejoindre le Club de la Durabilité ?  

J’ai acquis la profonde conviction que les défis que nous avons à relever, leur nature, leur ampleur, leur niveau d’urgence, ne pourront passer que par l’engagement collectif et la coopération, à tous niveaux. Coopération entre acteurs d’une même filière, coopération entre acteurs d’une même chaine de valeur, coopération public/ privé, coopération monde économique / monde associatif, .. Nous avons tous beaucoup à apprendre les uns des autres, et c’est le sens de mon engagement au sein du Club de la Durabilité, tout comme l’engagement que je porte au sein de différentes organisations mobilisées sur les enjeux que nous portons.